Rencontre avec les Sticky Boys lors de leur passage au Korigan à Luynes (13)

Avant leur passage au Hellfest de Clisson en Juin 2015,  les Sticky Boys ont fait une halte lors de leur tournée à la salle du  Korigan à Luynes (13), et ont acceptés de répondre à quelques unes de nos questions pour un peu mieux les connaitre.

MusiqueAlliance : Messieurs bonjour ! Qui sont les Sticky Boys ?

Sticky Boys : He bien ce sont trois garçons. Moi je suis JB, je suis le bassiste. Voilà Tom, le batteur du groupe, et il y a Alex, le troisième lardons qui est en train de reposer sa voix tranquillement dans le camion et qui nous rejoindra tout à l’heure en plein forme sur scène.

MusiqueAlliance : Comment est né le groupe ?

SB : La naissance de Sticky Boys, c’est une petite histoire. Alex et Tom avaient montés pas mal de groupes ensemble depuis presque quinze ans. On a essayé plein de trucs, plein de styles différents, du rock, du trash,… On a essayé d’avoir pas mal de musiciens et à chaque fois, on s’est cogné dans le mur avec des gens qui n’étaient pas forcement toujours prêts à avancer comme on voulait. Du coup, çà nous a lassé et on s’est dit qu’on allait tout laissé tomber, tout plaquer et faire le truc le plus simple, juste nous deux en duo guitare/batterie. On fera du rock’n’roll et si ça plait, tant mieux, si ça ne plait pas, tant pis. On s’en foutait car c’est ça qu’on avait envie de faire ! Et figures toi que c’est ce qui à le mieux marché de ce qu’on avait fait jusque là ! Il devait y avoir le coté sympathique naturel, plein d’énergie et sans prise de tête qui nous caractérise un peu. Et on a commencé à tourner un peu avec ça, faire pas mal de dates. Au bout d’un moment, comme on a commencé à avoir des trucs sérieux, en début 2009 exactement, on a eu quelques dates en Allemagne et on s’est dit que pour faire des trucs sérieux, ce serait bien qu’on ait un bassiste. On a passé une petite annonce et c’est là que JB intervient.

JB : j’ai lu l’annonce, j’ai rencontré les loulous et depuis 2009 je suis avec eux.

Sticky Boys

MusiqueAlliance :  déjà fan du style à l’époque ?

JB : Le style hard rock, oui. Je connaissais moins la scène métal.

MusiqueAlliance :  Car votre style, c’est plus du Hard-rock que du métal comme on entend maintenant ?

Sticky Boys : Nous oui, exactement. On ne vise pas du tout les scènes extrêmes ou dans ce genre, parce que ce que nous écoutons, ça va des Ramones jusqu’au rock. On écoute donc pas mal de trucs. Mais le cœur de ce que l’on aime bien jouer, de ce que l’on aime bien faire sur scène, de ce que l’on aime bien donner, c’est quand même le rock’n’roll et le Hard-Rock et du coup, c’est là ou l’on se retrouve le plus. On n’essaie pas de se tordre le bras à essayer de jouer autre chose, de se forcer à jouer ceci ou cela, on joue juste ce que l’on a sur le cœur à ce moment là !

MusiqueAlliance :  Votre deuxième album vient de sortir ?

SB : Oui, on avait sorti un premier album en 2012 qui s’appelait « This is rock’n’roll » et donc là, on vient tout juste de sortir « Make Art ».

Sticky Boys

MusiqueAlliance :  De quoi parle Make Art ?

SB : On t’a raconté un peu la façon dont le groupe est né, l’état d’esprit et l’ADN du groupe qui est de ne pas se prendre la tête, de ne pas se prendre pour des vedettes, et de ne pas rêver de paillettes, d’hôtels quatre étoiles et de grands succès. Nous ce qu’on veut, c’est jouer du rock’n’roll. Si ça marche, c’est cool, si ça ne marche pas, on continuera quand même à le faire puisque c’est ça qu’on veut faire. A force d’écumer pas mal les scènes, on s’est rendu compte qu’il y a quand même un statut des artistes et que les gens sont assez impressionnés par ce coté. Ça nous a fait un peu rire car on ne se considère pas comme des artistes nous-mêmes. Du coup, ça nous a fait un peu rire et on a voulu jouer avec ce concept d’art . Et nous notre façon de faire de l’art, c’est justement de ne pas faire trop artistique. C’est plutôt artisanat du rock’n’roll, on pose les briques, on met le ciment et on y va en salopette.

MusiqueAlliance : Vous n’avez donc pas une Bad Reputation comme vous le chantez ?

SB : Non, non. (Rires). Mais cette chanson-là ne parle pas vraiment de la réputation du groupe, mais plutôt des langues de p***s qui aiment parler dans ton dos. Voilà, ce n’était pas directement en lien avec le groupe.

MusiqueAlliance :  Et donc vous êtes en tournée en ce moment. Une belle tournée puisqu’elle va vous amener jusqu’au Hellfest en juin 2015 pour les 10 ans du festival. Alors comment on arrive à se retrouver sur une telle affiche ?

SB : On tourne, on tourne, on tourne et au bout d’un moment, ça arrive à des oreilles. Des oreilles qui vont en parler à d’autres et on s’entoure d’une équipe qui est de plus en plus solide. On a Dream Factory qui s’occupe de notre booking en France et qui ont travaillé avec le Hellfest pour justement essayer de nous placer à l’affiche. On est donc super content et super fier.Le Hellfest pour nous t’imagines bien qu’on est le genre de mecs à aller dans les festivals depuis au moins quinze ans. Donc forcement, se retrouver de l’autre coté de la barrière sur un festival pour nous c’est ce qu’il y a de plus chouette ! On va se régaler !

MusiqueAlliance :  Et cette tournée, elle se passe comment ??

SB : Ecoute ça se passe très bien:, dans le sud on mange bien (éclat de rire). C’est vraiment super, nous on adore ça. Il suffit qu’on mette un pied sur scène et on est tous contents comme… je sais pas moi, comme un bébé dans son bain ! (rires). Sur scène, on a des bonnes conditions de jeu. A partir du moment ou ça c’est bien, on a toujours du public, tout se passe bien et c’est toujours très agréable !

Propos recueillis par Yanick Ruf. Tous nos remerciements a l’équipe du Korigan qui nous a permit de réaliser cette interview et au Sticky Boys bien entendu. Le live-report de la soirée se trouve ici. La galerie complète de la soirée est accessible en cliquant sur l’image ci-dessous.

Sticky Boys 2