Open the door, découvrez le documentaire exclusif sur le Hellfest le 18 Février 2017 sur Red Bull TV

Extrême, démesuré, éclectique, excessif : on sait aujourd’hui déjà tout ou presque sur le Hellfest, festival métal monté dans la petite ville de Clisson il y a maintenant 12 ans et qui a connu, au terme d’une série de déconvenues et de rebondissements dignes d’un scénario hollywoodien, un succès sans précédent. Deuxième plus gros événement musical en France, le Hellfest est aujourd’hui l’un des plus importants rendez-vous de la scène metal mondiale, réunissant chaque année 150 000 festivaliers de 70 nationalités différentes. Une réussite due bien sûr à sa programmation XXL, couvrant l’intégralité du spectre metal, du hard rock au grindcore en passant par le thrash, le death, le black, le stoner et le hardcore, mais aussi et surtout à son âme : le Hellfest est en effet un festival monté par des fans pour des fans, ce qui lui a très tôt conféré une place très particulière dans le coeur du public. Et dans celui des gens qui le font vivre.

C’est justement à eux que s’intéresse Open The Doors : Hellfest, documentaire réalisé par Samuel Favier et François Cora pour Red Bull TV, qui a suivi pendant 3 mois les préparatifs et la mise en place de l’édition 2016 du festival, de l’arrivée des premières équipes sur le site à la clôture du festival.

Un tour de force technique et humain sans équivalent dans le paysage musical français, puisqu’il repose sur 500 salariés et pas moins de 3000 bénévoles, tous chapeautés par l’équipe du Hellfest, dans un esprit directement hérité de la scène punk-hardcore et du Do It Yourself, privilégiant l’autogestion.
« Toutes les personnes qui travaillent au Hellfest ne viennent pas du milieu du metal, loin de là », raconte Ben Barbaud, fondateur du festival. « Mais elles aiment être ensemble, échanger, rencontrer des gens et, surtout, il y a une contrepartie en termes de reconnaissance. Le but, c’est de faire en sorte que tous ceux qui apportent leur pierre à l’édifice fassent partie intégrante du tout. Que ça devienne tout simplement leur festival. »
Des héros de l’ombre que l’on suit 50 minutes durant dans le documentaire : régisseurs, ouvriers, électriciens, bénévoles, stagiaires, ingés-son, mais aussi artistes, comme les collectifs Monic La Mouche et Bungalow Bunker, auteurs des décors qui donnent au Hellfest son esthétique et sa scénographie uniques, entre parc d’attractions occulte et film post-apocalyptique.

Autant de personnages (car il faut bien parler de personnages – passionnés, impliqués, hauts en couleur) qui font battre le coeur d’une machine toujours plus extrême, démesurée, éclectique et excessive, mais plus que jamais humaine.

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