BARREL KICK, c’est l’histoire d’une rencontre franco-catalane, d’un amour partagé pour la Oi! basque et la scène punk-rock américaine, et d’un quatuor rennais qui n’a pas froid aux yeux.
Tout commence en octobre 2014, autour d’une bouteille de rhum martiniquais dans une cave de Rennes. Quatre vieux loups de mer du hardcore breton — Thierry (Happy Kolo), Chris (Sherkan, Strike Back, DeathxSquad), Ben (Strike Back, Ebola, DeathxSquad) et Jex (Collaps Machines, DeathxSquad) — se retrouvent pour échanger anecdotes, riffs et envie d’en découdre. Le courant passe immédiatement. Et de cette réunion naît BARREL KICK, un groupe forgé dans la passion et l’urgence, avec un son qui cogne sec.
Issus de la scène hardcore mais portés par un amour assumé pour le punk-rock à l’américaine (à la Hellcat Records), les quatre compères injectent à leur musique des influences Oi! anglaises, rock’n’roll nerveux, et une énergie brute héritée des pavés de Rennes comme des docks de Bilbao.
Le projet prend rapidement forme avec le soutien de deux labels bien ancrés dans la scène : Tough Ain’t Enough Records (Espagne) et Kick Your Asso Records (France). La pochette de leur premier disque est signée par l’illustrateur Miguel Pendenziero, fidèle au style sauvage et DIY du groupe.
Après un premier concert à Guingamp en janvier 2015, un album en 2017, un retour scénique post-COVID en 2021, BARREL KICK balance un EP international en 2025. Et le feu ne s’éteint pas. Le groupe continue de cracher son punk comme un canon crache ses boulets — direct, sans fioritures, avec des relents de rhum et de cambouis.
Sur scène, c’est une traversée agitée entre Rancid, Dropkick Murphys, Discipline ou encore Peter Pan Speedrock. BARREL KICK, ce n’est pas juste un groupe : c’est un rafiot de pirates sonores, prêt à embarquer tous les révoltés de la côte comme de l’intérieur des terres.
