Rob Moratti : nouvel album "Sovereign" sortira le 12 décembre prochain
Rob Moratti : nouvel album "Sovereign" sortira le 12 décembre prochain

Rob Moratti : nouvel album « Sovereign » sortira le 12 décembre prochain

Dans un milieu où les modes passent aussi vite que les refrains, certains artistes restent fidèles à une vision, à un son, à une exigence. Rob Moratti fait partie de cette rare trempe. Avec plus de trois décennies de carrière, le chanteur canadien s’impose comme l’une des voix emblématiques du rock mélodique, à la croisée du AOR, du hard rock et du progressif.


Les débuts avec Moratti : un lancement international

L’histoire commence au début des années 1990, lorsque Rob fonde son premier groupe, tout simplement baptisé Moratti. Très vite, sa voix claire et puissante séduit bien au-delà des frontières canadiennes. Le groupe est diffusé sur les ondes japonaises et européennes, s’inscrivant rapidement dans le cercle fermé des formations AOR exportables.


Final Frontier : le virage metal mélodique

En 2002, Rob Moratti prend un virage plus affirmé en rejoignant Final Frontier, groupe de metal mélodique avec lequel il enregistre quatre albums. Une période intense où le chanteur affine son style : lignes vocales aériennes, refrains accrocheurs, et une maîtrise du chant à haute intensité qui ne faiblit pas. Ces années marquent l’affirmation d’un frontman aussi technique qu’émotionnel.


SAGA : l’appel du progressif

C’est en 2008 qu’un nouveau chapitre s’ouvre : Moratti est appelé à remplacer le chanteur emblématique Michael Sadler au sein de SAGA, formation canadienne culte du rock progressif. Il enregistre l’album « The Human Condition », sorti en 2009, et y apporte une nouvelle dimension vocale, plus directe, mais toujours riche en nuances.
Si les puristes du prog sont d’abord prudents, la prestation de Rob séduit : il redéfinit les contours vocaux du groupe sans en trahir l’ADN.


Une carrière solo entre exigence et collaborations de haut vol

Depuis son départ de Saga, Rob Moratti poursuit une carrière solo prolifique, avec plusieurs albums salués par la critique spécialisée. Il s’entoure régulièrement de musiciens de renom, issus des plus grandes formations rock et metal :

  • Joel Hoekstra (Whitesnake, Trans-Siberian Orchestra, ex-Night Ranger)
  • Reb Beach (Whitesnake, Winger)
  • Tony Franklin (ex-Blue Murder, The Firm)
  • Brian Doerner (Saga)
  • Ian Crichton (Saga)
  • Steve Augeri (ex-Journey)

Ces collaborations témoignent non seulement du respect dont jouit Moratti dans le milieu, mais aussi de sa capacité à s’adapter sans jamais se diluer.


Une voix qui ne faiblit pas

Rob Moratti, c’est avant tout une voix. Une tessiture haute, claire, sans forçage, capable de monter dans les aigus avec une aisance déconcertante. Les amateurs de Steve Perry, Lou Gramm ou Tony Harnell y trouveront des échos familiers, mais Moratti ne copie pas — il imprime sa propre signature.


De Moratti à Final Frontier, de Saga à ses albums solo, Rob Moratti a toujours suivi le fil rouge de l’émotion, de la mélodie, et de la sincérité. Dans un monde où le rock mélodique survit à la marge, sa persévérance et son intégrité forcent le respect.

Rob Moratti n’a jamais cessé de chanter — et il le fait aujourd’hui mieux que jamais.