Le reggae a perdu lundi l’un de ses pionniers. Jimmy Cliff est décédé à 81 ans des suites d’une pneumonie, laissant derrière lui un héritage colossal pour la musique jamaïcaine.
Avant Bob Marley, avant que le reggae ne devienne un phénomène planétaire, il y avait Jimmy Cliff. C’est lui qui, en 1972, a fait découvrir ce son au monde entier avec « The Harder They Come ». Le film et sa bande originale ont changé la donne, propulsant un genre musical marginal sous les projecteurs internationaux. Des titres comme « Many Rivers to Cross » et « You Can Get It If You Really Want » sont devenus des hymnes universels.
Double Grammy, intronisé au Rock and Roll Hall of Fame, détenteur de l’Order of Merit jamaïcain : les distinctions ne manquent pas. Mais l’essentiel est ailleurs. Jimmy Cliff a été le premier ambassadeur d’une musique qui portait un message de résistance, d’espoir et d’unité. Sa voix haute et lumineuse résonnera encore longtemps.
