C’est parti pour la huitième édition du festival vendéen On n’a plus 20 ans, rendez-vous attendu de nombreux festivaliers venus de toutes la France et même de Belgique pour certains avec qui on a discuté et venu spécialement pour voir le retour de Sidilarsen après une longue période d’attente.
A peine le temps pour nous de sortir du boulot et nous voici en route direction Fontenay le Comte pour trois jours qui s’annonce épique avec en clôture de chaque soirées Tagada Jones avec une prestation différente : Tagada Circus le vendredi, le samedi avec Tagada Jones et les bidons de l’an fer et enfin Tagada orchestra avec un orchestre philharmonique.
Grande hâte de découvrir les deux versions inédites de spectacles de Tagada Jones qui vont à coups sur être des shows de fous furieux et plein de surprises.
Pour l’occasion du festival, le groupe s’entoure de pleins de copains de jeux tels que Opium du peuple, Didier Wampas Psycho attack, Les Sheriff, Black Bomb A, Celkilt, Les ramoneurs de menhir, Crisix ou Sidilarsen.
Vendredi soir
On arrive avec un peu de retard suite à des contraintes professionnelles pour assister à la moitié du concert de Lion’s law . Le groupe a donné le coup d’envoi du festival le vendredi soir. Après avoir sillonné les routes du globe, les musiciens ont fait escale dans la ville pour un concert explosif.
Leur style puissant, mélangeant oi!, street punk et hardcore, a rapidement mis le public dans l’ambiance. Lions Law est un groupe charismatique et engagé, qui se donne à fond sur scène.Leur performance a été un véritable succès, et les festivaliers en redemandaient.
Pour ma part, tout commence vraiment avec le groupe que j’attendais peut être le plus de ce premier soir à savoir Opium du peuple.
J’ai vu ce groupe pour la première fois il y a une dizaine d’années et j’en gardais un très bon souvenir tant par la qualité de la musique proposée que par l’énergie et la scénographie proposées sur scène par le groupe de punk rock originaire d’Albi.
La spécialité du groupe est de reprendre à sa sauce de manière survitaminée et à la sauce punk des tubes de la variété française, en résumé c’est un savant mélange de guinguette et de rock punk.
Chaque titres bénéficie d’une réorchestration et de la patte musicale des albigeois.
La prestation de ce soir fait la part belle au dernier album du groupe “La malédiction du Black Burne” qui tire son nom du célèbre camion du groupe.
Durant la prestation , on va traverser les époques avec des titres tels Le chanteur de Daniel Balavoine entonnée par les opiumettes suivi de Tout l’amour que j’ai pour toi., Requiem pour un con de Serge Gainsbourg, la foule d’Edith Piaf , etc…
Après un voyage homérique nous permettant de redécouvrir les joies d’un lieu trés trés trés accueillant nommé La Fistinière, après avoir prôné les valeurs de respect et de tolérance de ce lieu, le groupe enchaîne avec Fais moi mal Johnny.
Puis place au drum solo orchestré par Machine derrière sa batterie, beaucoup d’énergie et de sueur pour ce moment de pur plaisir que l’on a rarement l’occasion d’entendre en solo.
La reprise de La Mauvaise réputation du poète irrévérencieux de la chanson française Georges Brassens est très punchy et donne vie à un énorme wall of death qui prend sa source au cœur de ces paroles qui sont malheureusement toujours criantes de vérité à notre époque actuelle.
Le temps passe très vite et c’est déjà l’heure du dernier titre ou plutôt des derniers titres car le groupe nous gratifie d’une reprise de Laurent Voulzy avec le fameux titre Rock Collection revisité à la mode métal, rock et punk faisant référence à Metallica, Motorhead, AC/DC, Slayer, Iron Maiden,Blondie.
Vous l’aurez compris Opium du peuple a été pour moi le premier gros coup de cœur de la soirée tant sur la qualité musicale du groupe, de la bonne humeur communicative qu’il dégage sur scène mais également grâce aux Opiumettes qui ont plusieurs cordes à leurs arcs tantôt chanteuse, une autre fois danseuse mais également derrière une cornemuse.
N’hésitez pas aller voir le groupe sur scène et pour ceux qui n’ont pas la chance de les voir passer prés de chez eux, foncez acheter l’excellent album “la malédiction du Black Burne”.
Set list non exhaustive
Le chanteur
Le tourbillon de la vie
Requiem pour un con
Fias moi mal Johnny
Drum solo
La foule
La mauvaise réputation
Le lion est mort ce soir
PunkRock Collection
Place maintenant au trublion de la soirée, j’ai nommé le grand Didier Wampas qui sera présent pour nous présenter son fameux Wampas psycho attacks. La set list repose essentiellement sur des titres issus des deux premiers albums des Wampas.
Cela change des titres habituellement joués, on redécouvre avec grand plaisir certains titres trop peu joués à mon goût tels Ballroom blitz, J’ai quitté mon pays ou Snuff et surtout l’excellent titre Ver de terre qui donne envie de se rouler à terre.
L’énergie est présente et le grain de folie de Didier toujours aussi fringuant coiffé d’un chapeau de cowboy récupéré lors d’une de ses chevauchée parmi le public qui en redemande et qui va scander “Didier t’es le roi” pendant un long moment.
Le départ du groupe se fera sur le célèbre Shalala qui est le titre parfait pour conclure cette performance qui apportait une nouvelle couleur à la palette musicale des Wampas avec une autre formation de musiciens.
Set List
Marie Lou
Wampas
Houa Houa Hou
Snuff
Une bombe sur Washington
Cadillac
Cowboys Québec
Vautours
Ballroom Blitz
B.M
Rien à foutre
I need Rock n’ Roll
J’ai quitté mon pays
Dracu Bop
Eccl.5:1
Jungle rock
C’est facile de se moquer
Ma petite amie
Shalala
Fort d’une longue carrière débuté en 1984, Les Sheriff débarquent en Vendée pour fêter leur 40 ans de carrière, le groupe de punk rock français sillonne actuellement toutes les régions françaises par le biais de la tournée du siècle ( qui célèbre 100 ans de carrière en compagnie de groupes fêtant leurs anniversaires pour cumuler 100 ans d’existence.
On retrouve ainsi les Sheriff en chef de meutes avec leurs 40 ans de carrière puis les Tagada Jones avec 30 ans de carrière et ensuite Dirty Fonzy et leur 20ans d’existence, les benjamins de cet anniversaire seront le groupe Darcy ou Not scientist qui se partageront cette dernière place pour fêter leurs 10 ans.
Dans les textes du groupe on retrouve toujours de l’énergie et des chansons engagées, le groupe a été un groupe marquant de la scène punk française dans les années 80 et 90 avant une mise en pause dans les années 2000, malgré quelques présence sur scène de manière sporadique avant un vrai retour en studio en 2021 pour un très attendu album intitulé “Grand bombardement tardif” déposé sous les sapins pour les fêtes de fin d’années de 2021.
Le moins que l’on puisse dire c’est que malgré les années qui passent, les fans sont toujours autant présent devant la scène et entonnent de plus belles les titres du groupe, la foule est toujours autant mobilisée et captivée par les textes du groupe héraultais.
Une tournée anniversaire qui sonne comme un départ mais avec les Sheriff on ne sait jamais ce qu’il peut se passer, seul l’avenir nous le dira et peut être que dans 10 ans ils fêteront leur demi-siècle d’existence.
Set list
Sortez les bulldozer
Panik à Daytona Beach
A coup de battes de base ball
Bon à rien
Soleil de plomb
Ne fais pas cette tête là
Je veux savoir pourquoi
Tant de temps
De toutes les couleurs
Pour le meilleur et pour le pire
A Montpellier
Pile ou face
Pas de doute
Mayonnaise à gogo
Que pasa?
A la chaleur des missiles
Condamné à brûler
Les Deux doigts dans la prise
3,2,1…Zéro
La saga des Shériff
Jouer avec le feu
Place maintenant au clou du spectacle de cette première soirée avec le groupe Tagada Jones qui sera à l’honneur chacun des trois soirs avec une prestation différente, chacune faisant la part belle à des titres différents et quelquefois des titres très peu joué car chansons datant des origines du groupe.
Ce soir le grand Tagada Circus débarque à Fontenay avec ses nombreux artistes et mené de main de maître par son célèbre Monsieur Loyal Niko, à vrai dire sur le papier on ne sait pas trop à quoi s’attendre sinon à entendre des titres que l’on a plus l’habitude d’entendre mais ce qui intrigue le plus c’est la partie circus qui laisse planer le doute sur les intentions du groupe.
En attendant le mot circus, on pense à un grand show et au spectacle et le moins que l’on puisse dire c’est que l’on ne va pas être déçu par la qualité de celui-ci.
Tout au long du concert, les artistes des autres groupes présent à l’occasion de cette soirée vont se succéder sur scène pour interpréter les morceaux du groupe, le partage et la joie d’être présent et de s’amuser avec les copains se ressent sur scène et elle devient contagieuse avec le public qui ne demande que ça de participer à sa manière.
Des performeuses assurent le show en jouant avec le feu durant leur chorégraphie, jouent avec une meuleuse, etc…
Un moment de grâce dan ce monde de brutes avec l’une des performeuses qui va gratifier le public d’un numéro de danse suspendu par des rubans.
On en prend à la fois plein les yeux et plein les oreilles.
Les titres se succèdent à pleine vitesse mettant le public dans un état de liesse, les chants sont repris de plus belle que ce soit pour des reprises C’est comme ça, Cayenne ou encore Antisocial ou des titres plus anciens comme Manipulé que le groupe jouera avec Pepel.
Tagada Circus a offert un retour en enfance aux grands gamins que nous sommes et a réveillés en nous cette part d’émerveillement qui nous fait défaut dans notre quotidien, la bonne humeur, la joie d’être présent des artistes mais aussi de Pepel, Zoé (fille de Niko qui a pris le micro) est communicative et cela fait du bien au moral.
Tagada Circus est un médicament à nos maux actuel qui devrait être remboursé par la sécu.
Profitez en celui-ci est disponible sans prescriptions!!!!
Une superbe soirée pour cette ouverture de festival, cela promet de grands espoirs pour les deux prochains soirs.
Samedi soir
C’est le deuxième soir, le temps de passer faire un petit tour vers les stands de merchandising des différents groupes et de voir ce qu’ils proposent et me voici au début du concert de Not Scientists.
Dans l’obscurité de la salle, le public commence à se positionner devant la scène impatient de vivre une nouvelle soirée de concerts. L’attente monte crescendo puis soudain les lumières s’allument tout en révélant les silhouettes des membres du groupe qui se tiennent prêt à démarrer.
Les premières notes de guitare brisent le silence de la nuit bientôt suivi par le tambourinement de la batterie.
Sur scène, le groupe emporte le public dans un tourbillon de sonorité rock. Les membres du groupe dégagent une certaine énergie et une passion sur scène qui sont palpables sur scène.
Belle performance du groupe lyonnais, voir Not scientist en concert c’est un voyage, une évasion totale de la réalité.
Le concert de Black Bomb A fut une expérience à la fois énergique et époustouflante comme à son habitude.
Dés le moment ou le groupe est monté sur scène, l’atmosphère est devenu électrique et dés les premières notes une vague d’excitation s’est propagée en direction du public.
La performance a était intense, le groupe livre ses chansons avec une force brute et une passion indéniable, entraînant le public dans un tourbillon de mosh pits et de crowdsurfing.
Les paroles des titres joués ce soir abordent des thèmes sociaux et politiques avec une franchise désarmante, incitant le public à réfléchir sur notre société tout en se déchaînant au rythme de la musique.Côté set list on retrouve les classiques du groupe tels que Kill yourself, Bullet proof, Born to die et l’inévitable reprise du groupe Midnight oil “Beds are burning” dont le refrain a été repris à chaude voix par le public.
Le groupe a une fois de plus prouvé qu’il est l’un des piliers de la scène française du genre.
Ce qui va suivre maintenant est beaucoup plus léger et l’ambiance va devenir plus festive avec l’arrivée sur scène de Celkilt.
Le groupe propose une musique celtique survoltée,, les musiciens sont des virtuoses chacun dans la pratique de leur instrument, leurs mélodies invitent les festivaliers à les suivre dans une folle farandole, plusieurs fois le groupe invite le public à effectuer des pas de danse au rythme des titres et à se laisser emporter par la magie.
Habituellement les groupes demandent au public d’effectuer des wall of death mais il n’en est rien de Celkilt qui en lieu et place de celui-ci préfère un bon gros câlin collectif.
Une fois de plus Niko ainsi que Les 3 fromages nous font l’honneur de débarquer sur scène avec des membres de Not scientists pour entonner le célèbre St Patrick’s day.
La fusion audacieuse entre les rythmes celtiques ancestraux et le rock contemporain créent une ambiance unique, avec les violons qui ensorcellent les esprits.
Chaque note est une invitation au voyage,transportant le public dans un univers où les frontières entre les époques semblent s’effacer.
Le groupe rayonne d’énergie et de passion, partageant leur amour pour la musique avec une ferveur contagieuse.
C’est le moment d’une traditionnelle danse bretonne ou chacun se tient par les mains et commence la chorégraphie proposée par Celkilt, les festivaliers pris dans un tourbillon euphorique se laissent emporter et oublient le monde extérieur le temps d’une chanson.
Lorsque les dernières notes résonnent dans l’air, laissant place à un tonnerre d’applaudissements et de cris enthousiastes, au moment des remerciements du groupe, ce dernier réclamera à la foule d’effectuer un ultime circle pit en terme d’au revoir.
Écouter Celkilt c’est un voyage au cœur de l’âme celtique où la passion et la joie se mêlent dans une harmonie parfaite.
La foule bien mis en jambe par les groupes précédents est pressée d’en découdre avec les ramoneurs de menhir, l’énergie débordante du groupe se fait sentir bien avant que les premières notes ne soient jouées.
Les enfants sont invités à monter sur scène comme dans plusieurs concerts auxquels j’ai pu assister du groupe.
Avant de commencer un hommage est fait en la mémoire de Louise Ebrel (grande artiste de la musique et de la culture bretonne) décédée il y a quatre ans à l’âge de 87 ans.
Les lumières s’allument et et les premières notes de Bella Ciao envahissent la salle de l’espace René Cassin à travers ces paroles c’est un appel à la révolte et à la résistance qui collent bien avec l’âme du groupe toujours porteurs de messages engagés au travers de ses propres textes et même dans les titre qu’ils reprennent à d’autres interprètes.
L’âme de la Bretagne prend vie à travers la voix de Gwenael dont le phrasé et la sonorité de celle-ci sont inimitables quel que soient les titres joués par le groupe.
Les titres se succèdent passant de La blanche Hermine à des reprises des Béruriers noirs , la foule en redemande et se laisse emporter dans la frénésie du mosh pit dans lequel les corps s’agitent dans un élan de liberté anarchique.
Dans cet enchaînement de morceaux, le temps semble suspendu comme figé dans l’urgence du moment présent.
C’est un moment de communion intense où les différences s’effacent et où l’unité règne dans le chaos.
Les ramoneurs vont passer plusieurs messages engagés pendant la soirée rappelant la mort de Steve sur les quais de la Loire après une charge de la police, La chanson Ibrahim du répertoire des béruriers noirs ramenant au conflit entre Israel et Palestine toujours d’actualité malheureusement.
L’ambiance atteint son paroxysme avec Porcheries qui verra le public entrer définitivement en transe, ce sera également le cas des enfants présents sur scène qui garderont ce show en mémoire pendant longtemps, eux qui seront les porteurs des messages des ramoneurs dans les années futures.
Un concert des Ramoneurs de menhir transcende les frontières pour devenir le cri d’une génération en quête de liberté et de vérité.
On les a vu et entendus hier soir dans un mode circus, les revoilà ce soir dans une version que l’on a entendu plusieurs fois ces dernières années, à savoir l’accompagnement du groupe avec les bidons de l’an fer, une association qui promet une fois de plus une déferlante d’énergie et de passion.
Dès les premières notes le public prend feu sous les riffs de guitares abrasifs et les paroles engagées du groupe.
L’énergie du groupe sur scène est contagieuse, incitant la foule à pogoter et à chanter à tue tête chaque refrain.
Au final du grand classique par rapport au concert de la veille, mais toujours autant de punch sur scène et comme on dit jamais deux sans trois donc demain nous attend un supplément de Tagada Jones dans une nouvelle formule totalement inattendu avec un orchestre philharmonique ce qui sur le papier annonce dans notre imaginaire quelque chose de plus calme et plus posé mais on sait très bien qu’avec ce groupe il faut s’attendre à tout.
Set list
Le dernier baril
Je suis démocratie
Nous avons la rage
Zéro de conduite
Cargo
De l’amour et du sang
Tout va bien
Le poignard
Vendredi 13
Elle ne voulait pas
Vendetta
De rires et de larmes
Nation to Nation
Le feu aux poudre
Mort aux cons
Cayenne
Dimanche soir
Dernière journée de festival et toujours de la qualité avec Akiavel, Crisix, Sidilarsen, Rise of the Northstar et Tagada Jones en clôture de ces trois jours comme pour chacune des soirées proposées.
La fatigue commence à se ressentir chez les festivaliers mais un certains nombre d’entre eux est déjà
présent pour saluer la prestation d’Akiavel qui est pour quelques uns dont je fais partie la grosse inconnue de la soirée, j’ai du faire quelques recherches sur le groupe et écouter sur le net pour découvrir ce groupe et quelle découverte!!!
Akiavel est un groupe de death metal français portée par la voix gutturale et très puissante d’Auré.
Le groupe délivre une musique puissante avec des riffs de guitares lourds, des rythmes rapides et des vocaux gutturaux qui captivent le public.
Leur interaction entre la scène et la foule crée une atmosphère immersive et mémorable pour tous les fans du genre.
Si vous avez l’occasion d’assister à l’un de leurs concerts, attendez vous à une expérience intense et envoutante.
Set list
The Witness
Bind torture kill
My lazy doll
Kind of requiem
Souls of war
Zombie
Pentagram tatoo
Burn
Cold
Il est à présent temps de voir débarquer nos voisins espagnols de Crisix, l’année passée ils avaient brillamment remplacer Incubus au pied levé au Hellfest suite à un problème de dernière minute de l’un des membres du groupe américain.
Le groupe est réputé dans le trash métal car ses musiciens produisent des compositions rapides et techniques.
Les membres du groupe communiquent avec le public, cela crée une interaction voir même une sorte d’alchimie entre la scène et le public.
Tout comme en terre clissonaise, ils vont faire l’effort de parler en français et surtout de chanter en français lors d’un featuring avec Niko sur le tube intemporel Antisocial de Trust avec un passage du guitariste au milieu du public, pour la plus grande joie de ce dernier heureux de communier ainsi avec un membre du groupe.
Une immersion dans un océan de riffs de guitare rapides, de solos virtuoses et de vocaux percutants.
Après notre périple espagnol, remontant un peu plus au nord pour atterrir dans le sud de la France et plus particulièrement en Occitanie pour retrouver Sidilarsen.
Les toulousains proposent des riffs percutants et des solos électrisants qui sont en parfait accord avec leurs textes engagés, abordant souvent des thèmes sociaux et politiques comme sur les titres On est des milliards, On va tous crever ou bien Guerre à vendre (tristement toujours d’actualité).
L’ensemble crée une atmosphère immersive et dynamique, offrant une expérience inoubliable pour les fans présents ce soir là.
Le groupe nous gratifiera du titre On revient sur Terre issu du nouvel album très attendu et dont je vous parlerai probablement Que la lumière soit à paraître le 19 avril 2024 via Verycords.
Set list
Intox
Retourner la France
Guerres à vendre
On revient sur Terre
Comme on vibre
Back to Basics
A vif
On va tous crever
Des milliards
Voici venu l’arrivée sur scène de Rise of the Northstar groupe de metal fusion français intégrant des éléments de trash métal, hardcore et de rap dans ses titres.
Les textes sont toujours aussi percutants que ce soit en français ou en anglais, abordant des thèmes variés comme la culture japonaise ou la lutte contre l’adversité.
Les guitares sont explosives avec des riffs rapides tandis que le chant oscille entre growls et passages plus mélodiques.
Qui d’autres que les maîtres des lieux pouvaient conclure à la fois cette soirée et cette nouvelle édition du festival vendéen que Tagada Jones , pour l’occasion le groupe a mis les petits plats dans les grands et sera pour l’occasion accompagné d’une formation philharmonique à savoir l’orchestre des enragés.
C’est assez surprenant de voir se mélanger sur scène trois entités différentes avec d’un côté les guitares et la batterie, d’un autre les bidons et enfin des violons, violoncelles, trompettes,etc.
Mélangez tous ses éléments, ajoutez y un zeste de folie, dispersez des bougies pour le côté intimiste, mélangez avec le bonheur d’être réunis sur scène avec des copains, saupoudrez le tout avec la bonne humeur des festivaliers et vous obtenez ce superbe show du Tagada Orchestra.
L’orchestre a apporté une dimension nouvelle aux chansons de Tagada Jones, les transformant en hymnes encore plus puissants. Des titres incontournables comme “Mort aux cons”, “A feu et à sang” et “Les 4 éléments” ont été revisités avec des arrangements symphoniques qui ont donné une nouvelle vie à ces morceaux cultes.
La soirée s’est achevée sur une note triomphale avec la chanson “SOS”, qui a mis tout le monde en mouvement.
Ce concert unique a démontré une fois de plus la créativité et le talent de Tagada Jones, qui n’ont pas peur de repousser les limites de la musique punk.
Set list
Vendredi 13
Karim et Juliette
Tout va bien
Zéro de conduite
Nous avons la rage
Combien de temps encore?
Pas de futur
A feu et à sang
Cauchemar
Les 4 éléments
Les compteurs à zéro
Thérapie
Ecowar
Mort aux cons
S.O.S
Encore une grande édition de ce festival qui grandit d’années en années tout en restant à taille humaine et avec une affiche de qualité.
Un grand remerciement à toute l’équipe du festival, à Faustine pour sa gentillesse et sa réactivité, aux bénévoles et aux challengers.
Tout nos remerciements vont également à tous les groupes présents pour leur gentillesse et disponibilité ainsi qu’à Rage Tour qui nous organises ça chaque année de main de maître.
A l’année prochaine les amis!!!!
Sakapoof et Punisher