Vendredi 26 septembre, pour le dernier week-end de la saison, la gyuiniguette du Héron Carré (Parc Balzac à Angers) a fait le plein d’enrgie.
Big Red, légende du reggae français et moitié du duo culte Raggasonic, était accompagné de l’angevin Irie Ites, pionnier local du sound system.
Résultat: un show bouillant, gratuit et une foule multigénérationnelle qui a oublié les 10 degrés pour vibrer jusqu’à 23h30.
Bois, lumière et bonne humeur: la magie du Héron carré
Le Héron carré c’est ce coin chill, boisé au bord de la Maine où, chaque été, on vient boire un verre, écouter de la musique et refaire le monde.
Hier soir c’était la cloture, avec un concert gratuit en plein air. On pouvait craindre un peu le froid- la météo annonçait 7°C dans la nuit- mais sans pluie ni vent, et avec autant d’ambiance, personne n’a eu froid!
En juillet, on y avait déjà vu Tomawok, Green Cross ou encore Jael. Autant dire que la programmation 2025 a mis la barre haut, et que la dernière soirée devait être à la hauteur.
Spoiler: elle l’a été.
Irie Ites aux platines: voyage musical entre classiques et nouveautés
21H30: Derrière les platines, Irie Ites s’installe. Le soiud system angevin, qui a débuté en 1999 à deux pas d’ici, connaît son affaire. Pendant 40 minutes, il balance un mix maison fraîchement préparé, entre classiques reggae et jeunes talents. Un rappel bien senti aussi: « Sans nouvelle génération, pas de futur pour la scène reggae ».
La foule hoche la tête, les basses réchauffent l’atmosphère plus vite qu’un vin chaud, et tout le monde est prêt pour la suite.
Big Red, charisme tatoué et flow ravageur
Crâne rasé tatoué, t-shirt DC Shoes et bandana camouflage: Big Red débarque.
« Vous êtes prêts à planer avec moi? » lance t’il d’ une voix grave qqui claque comme une basse.
Le publicà fond répond « ouuuui ».
Dès les premières minutes, on sent la machine lancée. Il pose son flow rauque et rapide suer les sélections d’Irie, il enchaîne des extraits de Ragassonic que tout le monde connaît par coeur.
Quand il attaque « Il faut legaliser la ganja », c’est l’explosion collective.
Les bras se lèvent, les sourires s’élargissent: la positive vibration est dans la place.
Petit moment émotion aussi quand il remercie le public d’avoir été présent au concert du Chabada d’Angers le 07 décembre dernier.
Plusieurs spectateurs applaudissent très fort pour montrer qu’ils y étaient: « C’était monstrueux! Big Red a mis le feu » se souvient l’un d’eux.
Puis le tempo s’accélère. En fin de set, Big Red enchaîne deux bombes de Raggasonic » Tu ne respectes ni l’homme ni la femme » et « Tes yeux sont bleus, ta peau est blanche, tes lèvres sont rouges… ».
La foule saute, danse, chante, hurle. Le Héron carré tremble sous le poids du son.
« C’est comme si on avait 20 ans à nouveau ».
Dans le public, les générations se mélangent. D’anciens jeunes qui pnt gardé le look (ou pas), et des vingtenaires venus par choix, et non par hasard. Tout le monde danse et tout le monde sourit.
Julie, 43 ans, dreadlocks et veste militaire s’enthousiasme: « C’est comme si on avait 20 ans à nouveau. J’écoutais Ragasonic au lycée, et là je chante les mêmes refrains avec mon fils de 18 ans. C’est ça la magie du reggae ».
Le Héron carré ferme ses portes pour l’hiver mais, mais ce concert de reggae gratuit à Angers a prouvé une fois de plus que le sound system a de beaux jours devant lui. On attend déjà avec impatience la prog’ 2026 du Héron carré. Stay Tuned!
Irie Sand


