Au hasard de mes pérégrinations musicales je suis tombé sur cette véritable pépite de la chanson française qui donne envie de prendre la route et de sillonner les festivals en leur compagnie, vous vous demandez surement de qui je vous parle, ne tardez pas toutes les infos sont ci dessous.
Il y a dans leur nom un parfum de troquet, de zinc et de soleil couchant : Picon Mon Amour. Un duo né en 2015 dans les Cévennes, qui redonne à la chanson française ses lettres de noblesse populaire. À la croisée du réalisme poétique et du cabaret punk, Lorène et Jojo inventent un art singulier : la chanson vivante, drôle et lucide, servie avec la désinvolture d’un dernier verre.
En duo dans la vie comme à la scène, il est souvent dit d’eux qu’elle a du chien et lui du “déschiens”. Sur scène, elle a l’accordéon accroché au cœur, une voix pleine d’ironie tendre, un franc-parler sans filtre. Lui, artisan du rythme, jongle entre basse, batterie à pédales et harmonies vocales. Ensemble, ils cultivent une forme de minimalisme organique — deux corps, quelques instruments, une avalanche d’énergie. Et ça suffit pour faire trembler les planches.
Leur premier EP, Qui s’y frotte s’y prine (2017), posait les bases : verbe mordant, arrangements roots et grain de folie. Avec Une bouteille à la mer (2022), Picon Mon Amour affine son propos : des chansons à la fois sociales et sentimentales, qui racontent les luttes ordinaires et les élans d’humanité avec une sincérité sans vernis. On pense parfois à la verve d’un Renaud première époque, au réalisme d’une Anne Sylvestre ou à la théâtralité d’un Brassens sous caféine.
Mais réduire Picon Mon Amour à ses influences serait une erreur : leur univers est résolument de terrain, façonné par la route, les petites scènes, les festivals en plein air. Ils ont donné plus de 500 concerts en France, bâtissant une réputation de groupe à voir absolument. Leur spectacle est une expérience : interaction, humour, improvisation, un mélange rare de légèreté et de lucidité sociale.
Picon Mon Amour, c’est ce moment où la chanson reprend des couleurs, où la musique se frotte à la vie réelle. Un duo libre, sans posture, qui fait danser la mélancolie et rire les blessures. En somme, le goût du vrai — avec une tranche d’orange et beaucoup d’humanité.
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