Pendant plus de soixante ans, le Palais d’Hiver a fait battre le cœur culturel de l’agglomération lyonnaise. Située sur le boulevard de Stalingrad, à la frontière entre Lyon et Villeurbanne, cette salle aujourd’hui disparue demeure gravée dans la mémoire collective comme l’un des hauts lieux du spectacle vivant en France.
Des bals élégants aux grandes heures de la chanson, le Palais d’Hiver a vu défiler une impressionnante galerie d’artistes. Édith Piaf, Georges Brassens, Jacques Brel, Johnny Hallyday ou Dalida y ont côtoyé les plus grandes figures internationales telles que les Beatles, les Rolling Stones ou Tina Turner. Autant de noms prestigieux qui ont contribué à faire de cette salle un passage incontournable pour les artistes en tournée.
À partir des années 1970, le Palais d’Hiver s’ouvre également à une nouvelle génération de musiciens. Le rock y prend toute sa place, faisant vibrer les murs au rythme d’Iggy Pop, The Clash ou encore les Stray Cats, et rassemblant une jeunesse avide de sons nouveaux et d’énergie brute.
Mais le Palais d’Hiver ne se résumait pas à sa programmation. Il était aussi un lieu de rencontres et de partage, une véritable institution portée par son emblématique directeur, Roger Lamour. Sa fermeture, il y a quarante ans, a laissé un vide profond dans le paysage culturel lyonnais.
Aujourd’hui, Le Progrès ravive cette mémoire avec la parution de l’ouvrage « Le Palais d’Hiver – La folle histoire », préfacé par Salvatore Adamo. Riche de témoignages exclusifs et de photographies inédites, le livre retrace l’épopée d’un lieu aux mille histoires, où se mêlent souvenirs intimes et grande histoire de la musique.
À l’occasion de cette sortie, Le Progrès convie le public à une soirée de lancement le 15 décembre à la salle Le Transbordeur. Une soirée placée sous le signe de la nostalgie et de la fête, avec la vente du livre et une animation musicale assurée par Les Potaches.
Un hommage vibrant à un palais disparu, mais dont l’âme continue de résonner dans la mémoire des Lyonnais.