Festival de Montereau Confluences 2014 : Notre live-report du deuxième jour avec Sylvie Vartan – Triggerfinger – Chic featuring Nile Rodgers – Boy George – Woodkid

Festival de Montereau Confluences, Jour 2 :
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Sylvie Vartan

Ses cinq musiciens et ses trois choristes arrivent sur scène, on entend quelques notes d’introduction de la chanson La Maritza et la voila : Sylvie Vartan ! Elle représente tout de même le symbole de la première chanteuse française à chanter du rock’n’roll depuis le début des années 60, elle a partagé la scène de l’Olympia avec les Beatles et pendant plusieurs années la vie de Johnny Hallyday (elle a chanté Noir c’est noir), et son dernier disque a été enregistré à Nashville. Quand elle chante «c’est bon de vous voir/ mes amis bonsoir/ j’aime vous sentir dans noir » son public de fans depuis des décennies est ravi et  «cheveux au vent / je garderai toujours les cheveux au vent/ il faut qu’on rêve et qu’on bouge les cheveux au vent » ceux qui connaissent que ses tubes sont aussi ravis. C’est le milieu de l’après-midi sous un chaud soleil de plomb et la foule est assez statique puis commence à s’agiter avec un medley rock avec les standards If you wanna dance with me et  Twist and shout. Sylvie Vartan chante autant ses tubes que ses nouvelles chansons et même des titres rares méconnus comme Je ne sais pas où va ce train (qu’elle avait chanté juste une fois en duo avec Johnny) ou Je t’appartiens – Let it be me de Gilbert Bécaud (chanté en partie en français et en partie dans son adaptation anglaise), et aussi le reprise des Beach Boys Mister John B. Ses tubes intemporels figure bien évidement à son tour de chant : La Maritza, Qu’est-ce qui fait pleurer les blondes ?,L’amour c’est comme une cigarette, et La plus belle pour aller danser avec seulement une guitare acoustique et un piano.

Actu : dernier album Sylvie in Nashville

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Triggerfinger

Ce power trio belge guitare-basse-batterie fait presque autant de bruit que Queen of the Stone Age ou Motorhead. Triggerfinger existe depuis dix ans mais ils sont toujours quasi inconnus en France. Pas de fioritures de décor ou de lumière, ils sont installés en bord de scène au plus près du public et jouent à donf. Au début habillés en veste de costume et cravate mais qui seront enlevées en cours de concert à cause de la chaleur, et leur attitude bien rock car le trio se démène avec vigueur sur leurs instruments. Ils enchainent les chansons avec un son bien lourd, après quelque une rapides en voila une plus calme pour respirer un peu, et ça repart de plus belle. En live les Triggerfinger ont une impressionnante présence scénique qui donne envie de les revoir à l’avenir.

Actu : dernier album By Absence of the sun

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Chic featuring Nile Rodgers

Il y a du retard sur l’horaire alors avant son concert Nile Rodgers se montre quand-même sur scène pour faire coucou aux public qui attend, il a son appareil-photo autour du cou et prendre quelques clichés des gens : donc une apparition sans tralala en toute simplicité pour ce grand musicien et producteur qui aura marqué la musique, comme on s’en rendra compte ensuite. La formation nombreuse arrive et démarre avec le très funky Everybody dance. L’ambiance est très festive avec les reprises de Diana Ross et de Sister Sledge, le concert sera donc les tubes de Chic mais aussi et surtout les diverses chansons auquelles Nile Rodgers a participé. On revisite ainsi plusieurs décennies de tubes auxquels à contribué Nile Rodgers en compagnie de deux chanteuses à ses côtés : Like a virgin de Madona, Let’s dance de David Bowie (chantée par le batteur), Spacer de Sheila… THE chanson qui a été le tube mondial est annoncée comme étant chantée pour la première fois par eux pour cette date en France : voila donc  Get lucky (sans les Daft Punk) dans une version bien groove. Retour à Chic où l’imparable Freak out le freak c’est chic afait sauter les gens aussi bien devant la scène que sur scène : une cinquantaine de personnes ont été invitées à danser autour de Nile Rodgers. Le concert festif de Montereau 2014.

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Boy George

Un peu de maquillage sur les paupières et de paillettes collées sur le côté du visage avec en même temps un menton poilu d’un bouc et un chapeau, la silhouette est svelte : Boy George a retrouvé la forme. Il  se refait une nouvelle jeunesse avec un dernier disque bien mieux que ce que l’on pouvait craindre, l’époque de Culture Club est bien derrière lui, il donne maintenant dans un style reggae. Pas le reggae sous influence de la Jamaïque mais bien celui qui sous différente forme a imprégné la musique britannique jusqu’au ska, ici c’est du reggae mâtiné d’instrument de cuivres. Boy George sur scène sonne comme si il prenait la relève de UB40 avec des accents de Blues Brothers. Avec des paroles du style ‘live your life’ ça groove plutôt pas mal, il jour aussi sur deux titres un peu d’harmonica. Son tube connu d etous Do you really want to hurt me est revisité ici dans une super version. A noté que Boy George chante aussi la reprise d’un classique de T.Rex Get it on.

Actu : dernier album This Is What I Do

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Woodkid

Les retards accumulés de la journée (Sylvie Vartan et Boy George ont joué pendant une durée plus longue que prévue) fait que Woodkid arrive après minuit, le public sera quand-même très participatif. Son dispositif scénique annoncé comme un opéra techno-symphonique est très élaboré. Sur scène il y a une quinzaine de musiciens pour les percussions, les instruments à cordes, les cuivres, quelques marches au milieu d’eux pour Woodkid, derrière sur un écran est projetée une vidéo avec un motif en mouvement qui donne l’impression de s’en approcher, et il y a surtout il y a une chorégraphie de lumières très précise. On est au delà d’un concert, c’est plutôt un spectacle total où les lumières sont réglée sur la musique et les changements de rythmes : parfois des colonnes de lumières venant du bas entoure le chanteur, parfois d’autres clignotent pour envoyer comme des rayons laser. Ses titres Golden age , I love you, Iron semblent bien connus de la foule, avant Boat song il raconte que cette chanson symboliser tout le chemin parcouru depuis l’enregistrement du disque. On constate que sa récompense Victoire dela Musique catégorie Révélation scène est amplement méritée. Woodkid parcours la scène en tout sens pour inciter le public à faire du bruit ou à sauter, et le retour du public sera au-delà de ses attentes en particulier pour le dernier titre Run boy run où les gens chante la mélodie longtemps encore après la fin de la chanson. Woodkid a eu un énorme sourire de surprise et de joie, Montereau était la première date de sa tournée de festivals d’été (avant d’exporter son show sur un autre continent).

La messe est dite, le Festival de Montereau Confluences se termine de la plus majestueuse façon.

Texte Tofy , photos Tofy .

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