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Live report Hellfest jeudi 16 juin et Vendredi 17 juin 2022

Enfin on y est!

C’est l’heure de notre grand retour à la grande messe clissonnaise après deux ans de sevrage lié à la COVID, pour cette première partie la team Musique Alliance sera composé de Vanessa (SakaPoof) et de The Punisher(Aurélien) et de deux amis proches de la team Geoffrey (Père castor) et Perrine (Nunurs).

Et cette année Ben Barbaud et toute son équipe nous ont gâté avec non pas une mais deux sessions de Hellfest, la production voit pour l’occasion les choses en grands avec deux énormes programmations aux têtes d’affiches alléchantes telles que Deftones,Ghost et Gojira pour la première session et Scorpions, Nin Inch Nails, Guns n’ roses et surtout Metallica que tous les fans du Hellfest attendent avec une grande impatience.

Mais nous n’en sommes pas encore là et pour l’instant faisons place au Hellfest 1ère partie.

La team Musique Alliance pour sa part débarque en terre clissonnaise dés le jeudi soir et la première chose qui nous frappe est le monde fou qui attend pour obtenir le fameux bracelet du festival.

Depuis le début de l’après-midi, la file d’attente ne cesse de désemplir tant au niveau de l’attente des navettes que l’attente pour l’entrée du festival.

Concernant le stationnement d’ailleurs, la production a mis en place deux grands parkings extérieurs afin d’éviter de déranger le quotidien des clissonnais.

Une fois le fameux sésame délivré, nous partons explorer le hell city et nos pas nous guide jusqu’au Metal corner pour assister à nos premiers concerts de la première édition 2022.

A notre arrivée c’est Frog Leap qui occupe la scène, il faut dire que j’avais hâte de découvrir les prestations de ce groupe en live tant j’ai pu écouter ses multiples cover sur le net.

Leo Moracchioli est une sorte de savant fou du métal, il explore, démonte et rebâtit des hits connus de tous public et nous les repropose à la sauce métal.

Ses réalisations musicales passent de Britney Spears à Toto, Mickael Jackson, Rihana et quelques reprises de tubes de l’été tels Dance monkey.

Nous voici donc le vendredi matin, nous partons à la découverte du site à la recherche des nouveautés que nous ont concocté la production, et bien évidement notre première excursion se porte sur l’exploration de la warzone pour admirer la nouvelle œuvre en hommage à Lemmy.

La statue précédente réalisée en résine commençait à se détériorer et il était temps de prévoir une autre statue pour la remplacer.

Le travail a été effectuée par la sculptrice Caroline Brisset et on peut dire que la statue est vraiment magnifique et imposante, en effet elle culmine à plus de 12 mètres de haut et pèse environ 5 tonnes d’acier, elle nous propose à travers son œuvre un Lemmy majestueux qui surplombe la warzone et le détail énorme est que de la fumée s’échappe de la bouche de Lemmy.

En dessous de la statue, on retrouve le même mausolée que pour la précédente avec la traditionnelle bouteille de Jack Daniels et une plaque commémorative.

Une fois notre hommage délivré, on flâne sur le festival et il est rapidement l’heure des premiers concerts.

Mes pas me guide à nouveau vers Frog leap que j’avais eu l’opportunité de voir la veille et à nouveau je retrouve un bel attroupement devant la scène, le set est le même que la veille mais j’ai préféré l’ambiance en soirée qui apportait un plus à la prestation.

Ensuite direction The Inspector Cluzo sur le mainstage 1, pour ceux qui ne les connaisse pas est un duo de rockfarmers qui sillonne les quatre coins du globe (65 pays déjà visités) pour faire découvrir leur rock bourru et puissant issu du terroir landais.

La scène semble grande par rapport à l’espace occupé par le duo ( un guitariste/chanteur et un batteur) mais il ne faut pas se fier aux apparences et le public s’avance déjà en masse pour les écouter.

Et là on se prend une claque monumentale car nos deux lascars ( en costume cravate s’il vous plait) assure autant que certains groupes au complet, une énergie débordante malgré un soleil déjà bien présent et qui affole le mercure.

Néanmoins, notre duo nous livre un rock burné qui nous ramène au terroir et à ses valeurs, car The Inspector Cluzo s’est avant tout l’aventure musicale de deux copains agriculteurs qui partagent leur temps entre deux passions l’agriculture et la musique.

Un groupe à vraiment voir en live et mon premier coup de cœur de cette première journée.

Voici le moment d’aller écouter le punk rock de Franck Carter and the Rattlesnakes que j’avais eu la chance d’écouter lors de l’édition 2017 à la Warzone pour un concert mémorable, mais aujourd’hui rien avoir car la bande se produit sur le mainstage 1 et c’est toujours difficile de s’y produire par rapport à l’ambiance déchainée de la warzone ( cf Body count en 2015 avait livré un show titanesque et en 2018 sur le mainstage je n’avais vraiment pas eu la même sensation sur cet espace trop grand et un Ice-T en dessous de sa précédente prestation).

Retour en 2022 avec Franck Carter avec qui on peut s’attendre à tout lors de ses live et le public le sait et enchaîne les slams ( dont celui d’un festivalier en fauteuil roulant) et autres pogos avant d’être invité à réaliser un circle pit par le chanteur descendu pour l’occasion dans la foule pour se mélanger au public clissonnais, voilà un groupe qui sait être proche de son public pour communier avec lui.

Soucieux du bien être de ses fans, il va aller jusqu’à demander aux gars de se pousser afin que les femmes puissent réaliser un mosh-pit en toute sécurité sans mains baladeuses et autres désagréments.

Concernant la set list, on retrouve My town, Sticky, Tyrant Lizard King, Juggernaut, Devil inside me et Crowbar entre autres.

Après une pause fraicheur bien mérité sous la cascade hellfest car il fait déjà 35 degré, la température va monter encore plus car voici venu l’heure pour The Offspring toujours emmené par Dexter toujours égal à lui-même et livrant une prestation vocale de qualité, les années passent mais le groupe est toujours présent sur la scène avec un public nombreux mélangeant les fans de la première heure nostalgique de leur jeunesse et la nouvelle génération.

Malgré une chaleur étouffante la foule redouble d’énergie et les pogos s’enchaînent, ça saute dans tous les sens et on reprend les hits du groupe que l’on connaît par cœur tels Staring at the sun, Hammerhead, Gotta get away, et les inévitables Pretty fly et The kids aren’t alright.

Ce dernier titre me donne toujours autant de frisson chaque fois que je l’entend tant il a bercé mon adolescence et ce sera l’occasion pour moi de mon premier pogo lors de ce festival car malheureusement je ne peux en faire beaucoup sinon vous n’auriez pas beaucoup de photos à regarder à l’issue du festival.

The Offspring by The Punisher

Place maintenant à ma première énorme attente de ce festival Dropkick Murphy’s et son celtic punk venu tout droit de Boston avec ses guitares, batterie et autres mandoline, accordéon et bodhran, qui permet aux américains de nous livrer un savant mélange entre musique traditionnelle irlandaise et punk.

D’emblée on note l’absence d’Al Barr l’un des vocalistes (absence que l’on nous expliquera par la suite en déclarant qu’il avait du renoncer car il devait s’occuper des soucis de santé d’un proche), nous retrouvons ainsi Ken Casey seul au chant.

Le concert ouvre avec le fameux The foggy dew chanté par Sinead O’connor.

La suite proposera tous les plus grands hits du groupe tels Rose tatoo, Johny i hardly new ya, kiss me i’m shitfaced et surtout la conclusion avec i’m shipping up to Boston.

Le public aura même droit à une reprise surprenant de T.N.T d’AC/DC.

Au niveau de la prestation, ce n’est pas la plus aboutie que j’ai pu voir du groupe, j’ai trouvé le son pas forcément à la hauteur au début du concert et la partie vocale moins qualitative que lors de concerts précédents (peut être est ce dû à l’absence d’Al Barr ?) mais malgré tout cela reste reste un concert des Dropkick Murphy’s et on oublie rapidement tout cela tant l’ambiance est folle et entrainante.

A noter dans le set list d’un nouveau morceau Two 6’s upside down qui fera partie du prochain album du groupe à paraître le 30 septembre 2022 et qui se nomme “This machine still kills Fascists”.

On a hâte de découvrir le nouvel album des bostoniens.

C’est au tourdes américains de Five Finger Death Punch de se présenter sur scène à présent, musicalement il n’y a rien à redire de la prestation de la troupe d’Ivan Moody avec un gros show à l’américaine mais alors d’un point de vue scénique il y a de nombreuses longueurs entre chaque chanson afin de lui permettre d’aller se changer ou de récupérer divers accessoires.

FFDP c’est toujours des riffs de guitares puissants et des morceaux emblématiques du groupe comme Burn it down, Lift me up ou Wrong side of heaven.

On plonge dans les gros clichés américains avec le look bad boy, les armes à feu, la batte de baseball.

Par contre, j’ai adoré l’interaction avec le public avec une mention spéciale lorsque Ivan a donné son masque et ensuite sa batte à deux enfants qui étaient présents dans les premiers rangs de la foule, des souvenirs énormes pour ses gamins qui risque de ne pas oublier de sitôt cette soirée.

Five Finger Death Punch by The Punisher

Notre choix s’est ensuite porté vers le concert de la TA de la soirée à savoir Deftones arrive à Clisson bien diminué après le remerciement de Sergio Vega au mois de mars 2022 et l’absence de Stephen Carpenter ( prise de position antivax) et qui est remplacé pour l’occasion par Lance Jackman pour cette tournée européenne.

Le groupe fait de son mieux pour faire décoller le public mais cela ne prend pas comme on pouvait attendre suite à nos attentes concernant la venue du groupe.

Malgré tout on arrive quand même à prendre notre pied sur certains morceaux emblématiques du groupe tel My own summer (shove it) ou Digital Bath.

Pour conclure la soirée quoi de mieux pour notre petite troupe que de finir sur le concert de Volbeat et son mélange de hard rock et de rockabilly sortie tout droit des années 60.

C’est au groupe danois emmené par Michael Poulsen au chant et à la guitare que revient l’honneur de terminer cette première journée de festival.

Ce qui marque avec Volbeat c’est que l’on ressent vraiment bien l’influence d’Elvis Presley ou bien de Johnny Cash le tout mélangé avec du hard rock et du métal.

Que de chemin parcouru depuis la première apparition du groupe en 2009 en début d’après-midi et les voici maintenant avec les honneurs de clôturer la soirée ce qu’ils ont très bien fait par ailleurs.

En conclusion, une première journée sous le signe de la chaleur et qui rend parfois difficile les déplacements et attentes lors des concerts, fort heureusement les deux cascades d’eaux les lances à eaux des pompiers nous ont permis de pouvoir supporter cette chaleur.

The Punisher