Austen Starr – “I Am the Enemy” : la révélation rock venue de Boston
Austen Starr – “I Am the Enemy” : la révélation rock venue de Boston

Austen Starr – “I Am the Enemy” : la révélation rock venue de Boston

Une nouvelle voix dans le rock féminin

Originaire de Marblehead, près de Boston, Austen Starr fait partie de cette nouvelle génération d’artistes qui redonnent un souffle personnel au rock moderne. Fille d’un musicien local, elle grandit dans une atmosphère imprégnée de son et de scène. À onze ans, elle écrit déjà ses premières chansons, passant du piano au violon avant de se consacrer à la guitare, son instrument de prédilection.

Austen Starr – “I Am the Enemy” : la révélation rock venue de Boston

Son univers musical mêle un hard rock assumé à des sonorités plus accessibles, flirtant parfois avec la pop. Elle revendique une approche introspective : ses textes explorent la dualité, la vulnérabilité et le besoin de s’affirmer. « Je suis mon propre ennemi », confie-t-elle dans une interview récente, résumant la thématique centrale de son premier album.


Un premier album attendu : “I Am the Enemy”

Signée sur le label Frontiers Music Srl, Austen Starr dévoilera son premier album I Am the Enemy le 13 février 2026. Ce projet s’appuie sur la collaboration de musiciens expérimentés, dont le guitariste Joel Hoekstra (Whitesnake, Trans-Siberian Orchestra), garant d’une production à la hauteur des standards du genre.

Les premiers extraits, « I Am the Enemy », « Remain Unseen » et « Medusa », donnent le ton : riffs puissants, refrains accrocheurs et une interprétation à la fois brute et maîtrisée. « Medusa » se distingue notamment par son atmosphère sombre et un visuel affirmé, annonçant une esthétique forte et cohérente.


Une identité entre puissance et fragilité

Ce qui frappe chez Austen Starr, c’est l’équilibre entre la force et la vulnérabilité. Ses textes ne fuient pas la douleur ou l’anxiété ; au contraire, ils les transforment en énergie rock. Cette sincérité pourrait bien être sa marque de fabrique, dans un univers où la mise en scène prend souvent le pas sur l’émotion réelle.

L’album s’annonce comme un pont entre deux mondes : celui du hard rock classique et celui d’un rock plus contemporain, porté par des mélodies fédératrices. Un équilibre qui, s’il est bien tenu, pourrait séduire aussi bien les amateurs de Halestorm que les fans de The Warning.


Un pari prometteur

Avec I Am the Enemy, Austen Starr signe un premier essai prometteur. Si le projet ne révolutionne pas le genre, il affiche une maîtrise sonore et une sincérité qui forcent le respect. La jeune artiste parvient à imposer sa présence dans un paysage saturé, sans renier l’héritage du rock féminin auquel elle s’inscrit.

À surveiller : la capacité de l’album à maintenir la même intensité sur la longueur et à imposer une signature sonore distincte. Mais à ce stade, tout indique qu’Austen Starr pourrait bien devenir l’un des nouveaux visages du rock américain à suivre en 2026.